Le gouvernement burkinabè a estimé il y a deux jours que l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) qui recommande un réexamen de l'extradition de François Compaoré, mis en cause dans l'assassinat du journaliste Norbert Zongo, ne faisait "aucunement obstacle à l'instruction en cours au Burkina Faso. "Le rendu de cette décision ne fait aucunement obstacle à ce que le juge saisi puisse conduire à terme son instruction dans le cadre de la poursuite judiciaire suivie au Burkina Faso contre François Compaoré", a indiqué dans un communiqué, le ministre Burkinabè de la justice, des droits humains, et garde des sceaux, Me Edasso Rodrigue Bayala. Selon lui " le dossier pourra être jugé s'il est conclu, au terme de l'instruction, à des charges suffisantes contre François Compaoré et ses co-accusés mis en examen.