L'Algérie qui est hostile à toute intervention armée au Niger après le coup d'État, poursuit ses efforts de médiation avec l'envoi jeudi 24 août au Niger du numéro deux de sa diplomatie, Lounès Magramane, qui a appelé à privilégier "la négociation", selon la radio nationale nigérienne. "Une intervention au Niger aura des conséquences naturellement désastreuses non seulement sur le Niger mais aussi sur tout les pays de la région" a déclaré Lounès Magramane, assurant privilégier la "négociation", selon des propos rapportés par la radio nationale nigérienne. Toujours selon cette même source d'information, M. Magramane a rencontré le premier ministre nommé par le régime militaire, Ali Mahaman Lamine Zeine, en présence de plusieurs autres membres de son gouvernement dont les ministres de la défense, des affaires étrangères et de la justice.