Les émeutes en France suite au décès de Nahel ont déjà causé « au moins 20 millions d’euros de dégâts » pour les transports publics en Île-de-France, d’après une première estimation d’autorité régionale des transports d’Île-de-France Mobilités (IDFM), hier lundi 3 juillet. Dans cette somme, il faut compter « les bus brûlés, un tramway brûlé, deux tramways endommagés et les mobiliers urbains qui ont été cassés », a précisé IDFM à l’AFP, confirmant une information du Parisien. Au total, 39 bus ont été brûlés, partout en Île-de-France depuis le début des émeutes, notamment 12 bus dans le dépôt RATP d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et 14 bus dans le dépôt de la société ProCars à Provins (Seine-et-Marne), a détaillé IDFM. Il faut compter environ 350 000 € pour un bus, selon l’autorité régionale des transports. De ce fait, IDFM a rappelé la reconduction lundi soir de l’arrêt dès 21 h de la circulation des bus et tramways, mis en place depuis plusieurs jours, soulignant que « hormis le dépôt d’Aubervilliers, les dégâts ont été fortement limités depuis la mise en place de cet arrêté ». Ainsi les transports de surface d’Île-de-France, c’est-à-dire les bus et tramways, retourneront à nouveau au dépôt au plus tard à 21 h, « pour préserver la sécurité des agents et voyageurs », même si l’intensité des émeutes a nettement diminué, avait indiqué IDFM à la mi-journée. « Cette mesure est renouvelée pour préserver la sécurité des agents et voyageurs », a expliqué l’autorité régionale, qui avait invité « les voyageurs à anticiper leurs déplacements ». Pour rappel, des émeutes nocturnes ont éclaté le 27 juin, jour de la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué d’un tir à bout portant par un motard de la police, lors d’un contrôle routier à Nanterre.
Émeutes en France: les dégâts pour les transports en Île-de-France estimés à « au moins 20 millions d’euros »
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