L'Azerbaïdjan a lancé aujourd'hui des "opérations antiterroristes" au Nagorny Karabakh, une enclave disputée depuis des décennies avec l'Arménie. Cette décision fait suite à la mort de six personnes dans l'explosion de mines dans cette région soumise à un blocus de Bakou.
Les tensions entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie ont toujours été vives, mais cette escalade militaire est particulièrement préoccupante. Depuis la fin de l'Union soviétique, les deux pays se disputent le contrôle de cette région montagneuse, qui est majoritairement peuplée d'Arméniens mais qui est revendiquée par l'Azerbaïdjan.
Les combats ont éclaté en 1991 et ont duré jusqu'en 1994, date à laquelle un cessez-le-feu a été signé. Cependant, des escarmouches continuent d'avoir lieu régulièrement le long de la ligne de front, et les pourparlers de paix ont été infructueux.
L'annonce d'aujourd'hui par l'Azerbaïdjan d'opérations antiterroristes dans le Nagorny Karabakh est préoccupante, car elle pourrait conduire à une escalade militaire majeure. Les autorités azerbaïdjanaises ont accusé les forces arméniennes de poser des mines dans la région, ce qui a entraîné la mort de six personnes. L'Arménie a nié ces accusations.
Le conflit dans le Nagorny Karabakh est complexe et a des racines historiques profondes. Il est également important sur le plan géopolitique, car il implique des puissances régionales telles que la Russie et la Turquie. La Russie a des liens étroits avec l'Arménie, tandis que la Turquie soutient l'Azerbaïdjan.
Il est donc crucial que les parties prenantes travaillent ensemble pour résoudre pacifiquement le conflit dans le Nagorny Karabakh. Les opérations antiterroristes annoncées aujourd'hui par l'Azerbaïdjan sont un pas dans la mauvaise direction et risquent d'aggraver encore la situation. Il est temps que toutes les parties prenantes s'engagent sérieusement dans des négociations pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis trop longtemps.