C'est devant le tribunal correctionnel de Paris que deux magistrates financières ont signé jeudi 24 août le renvoi de Nicolas Sarkozy et de 12 autres personnes pour des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 que l'ex-chef de l'État nie en bloc, a indiqué ce vendredi 25 août le procureur national financier Jean-François Bohnert dans un communiqué. Déjà jugé dans le dossier dit des écoutes et dans l'affaire Bygmalion, l'ancien président de la République devrait comparaître pendant quatre mois en début 2025 pour corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens.