Le gouvernement britannique a annoncé, hier lundi, des «centaines» de nouvelles licences pétrolières et gazières, notamment en mer du Nord, dans la foulée de la promesse du Premier ministre Rishi Sunak d’agir de manière «pragmatique et proportionnée» contre le réchauffement climatique. «Maintenant plus que jamais, il est vital que nous renforcions notre sécurité énergétique et capitalisions sur cette indépendance pour procurer de l’énergie plus abordable et propre aux foyers et entreprises britanniques», a déclaré Rishi Sunak, dans un communiqué, assurant que même quand le Royaume-Uni aura atteint son objectif neutralité carbone en 2050, un quart de ses besoins en énergie proviendra du pétrole et du gaz. En faisant une telle annonce, l’exécutif s’expose à de lourdes critiques de la part d’organisation écologistes sur le sérieux de son engagement pour l’environnement. Celle-ci intervient en pleine remise en question, au sein de la majorité conservatrice mais aussi dans l’opposition travailliste, de certaines politiques vertes en raison de leur coût pour les Britanniques en pleine inflation. Rishi Sunak s’oppose également frontalement aux travaillistes, qui, donnés en tête en vue des prochaines élections générales l’année prochaine, veulent mettre fin à l’exploitation pétrolière et gazière en Mer du Nord.