Le Sénat à majorité de droite a adopté largement hier jeudi 22 juin, en première lecture, après l'avoir amendé, le projet de loi sur l'industrie verte destiné à favoriser une réindustrialisation décarbonée de la France. De ce fait, il devrait être au menu de l'Assemblée nationale lors de la deuxième semaine de juillet. Ainsi, le vote sur ce texte porté par les ministres de l'Economie Bruno Le Maire et de l'Industrie Roland Lescure a été acquis par 251 voix "pour", 12 "contre" (le groupe écologiste) et 80 abstentions (socialistes et communistes). "C'est une excellente nouvelle", a salué le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, vantant "un texte majeur pour notre économie et la protection de notre planète". Toutefois, le texte accélère les procédures d'installation et renforce le verdissement de la commande publique. Un milliard d'euros est prévu pour réhabiliter des friches, avec l'objectif d'aménager 50 sites "clé en main". Sur le soutien à l'investissement, il crée un plan d'épargne vert pour les jeunes, le "plan épargne-avenir-climat". Les sénateurs ont remanié le projet de loi pour mieux associer les collectivités, en particulier l'article 9, qui prévoit que pour des "projets d'intérêt national majeur", telles que les "gigafactories", l'État prenne la main par décret sur l'intégralité des procédures d'implantation.