Au Gabon, la justice a ouvert une enquête le 22 août dernier pour des propos "qui laissent présager une atteinte à la sûreté de l'État", après la diffusion de l'enregistrement d'une conversation attribué à un candidat à l'élection présidentielle de samedi prochain et à une autre figure de l'opposition, a annoncé le procureur de la République de Libreville. La principale plateforme de l'opposition Alternance 2023, dont les deux personnalités sont issues, avait démenti "catégoriquement" dans un communiqué lundi soir, "la véracité et l'authenticité de cette conservation". Elle avait invoqué une manipulation honteuse" et des "pratiques inacceptables du régime.