le Mali a récemment signé un accord avec la Russie pour la construction d'une raffinerie d'or à Bamako, la capitale du pays. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la récente révision du code minier malien, qui vise à renforcer la participation nationale dans les projets miniers et à encourager la transformation locale des ressources. L'accord, d'une durée de quatre ans, prévoit la construction d'une raffinerie avec une capacité de traitement de 200 tonnes d'or par an. Une fois achevée, la raffinerie de Bamako devrait devenir la plus grande de la sous-région ouest-africaine.
Ce projet revêt une importance stratégique pour le Mali, car il permettra au pays d'avoir un contrôle accru sur sa production d'or et de bénéficier d'une application rigoureuse des taxes et des droits associés. Jusqu'à présent, une grande partie de la production aurifère malienne et africaine était raffinée en dehors du continent, notamment en Suisse, au Canada et en Chine. La construction de cette raffinerie permettra donc au Mali de renforcer sa capacité de transformation locale des ressources minières.
Il convient également de souligner que le Mali occupe actuellement la deuxième place en termes de production aurifère en Afrique de l'Ouest et la troisième place sur le continent en 2022, juste derrière le Ghana et l'Afrique du Sud. Cette collaboration avec la Russie dans le domaine de la construction de la raffinerie témoigne de l'intérêt croissant des investisseurs étrangers pour le potentiel minier du Mali.
Cependant, il est important de noter que les délais précis de construction de la raffinerie n'ont pas encore été rendus publics. Il sera donc nécessaire de suivre de près l'évolution de ce projet et les retombées économiques qu'il pourrait avoir pour le Mali.