Lundi 18 septembre, un groupe de députés issu du parti au pouvoir au Soudan du Sud a quitté le parlement après avoir accusé le président Salva Kiir de violer un accord de paix après l'adoption d'une loi électorale controversée. Le contatieux est relatif au système de désignation des députés prévu par la nouvelle loi pour les élections qui doivent se dérouler en 2024. Le groupe de députés qualifié de "protestataires" a accusé la présidente du parlement Jemma Nunu Kulba, d'avoir fait adopter le texte au forceps sans leur avoir donné "une juste occasion d'exprimer leur points de vue sur cette question cruciale". "La proposition de donner de nouveaux pouvoirs au président afin de nommer davantage de députés revient à retirer le mandat et la souveraineté" au peuple du Soudan du Sud a dénoncé le groupe des députés qui soutient le vice-président Riek Machar.