les Emirats arabes Unis ont annoncé la création d'un Fonds pour le financement des dégâts causés par le changement climatique.
Cet accord historique a été salué comme une avancée significative dans la lutte contre le changement climatique. Les Emirats arabes Unis se sont engagés à verser 100 millions de dollars au fonds, tandis que l'Allemagne a également pris cet engagement. Le fonds sera hébergé par la Banque mondiale au cours des quatre prochaines années et devrait être opérationnel en 2024.
Ce financement est particulièrement crucial pour les petits États insulaires, qui sont parmi les plus vulnérables aux effets du changement climatique. Ces pays ont subi des pertes et des dommages climatiques avant beaucoup d'autres et ont donc fait valoir la nécessité d'un financement spécial.
Cependant, malgré cet accord prometteur, des questions importantes restent à résoudre. Il faut déterminer l'éligibilité des pays au fonds et établir une gestion à long terme pour assurer sa durabilité. De plus, il est essentiel de maintenir un flux continu de financement pour répondre aux besoins des pays en développement, qui estiment avoir besoin de 387 milliards de dollars par an pour s'adapter aux changements climatiques.
Dans l'ensemble, la COP28 a démarré de manière constructive et encourageante. Les Émirats arabes Unis méritent des éloges pour leur engagement précoce dans ce fonds, ce qui est rare pour un pays officiellement considéré comme en développement. Cependant, il reste des défis à relever pour garantir la pérennité du financement et l'accessibilité du fonds à ceux qui en ont le plus besoin.