L'ancien ministre des Affaires Étrangères Jean-Yves Le Drian et ex-ministre de la Défense, « envoyé spécial » du président français pour le Liban était attendu à Beyrouth hier mercredi 21 juin. Sa mission de deux jours est de « faciliter une solution » à l'impasse politique dans laquelle se trouve le Liban, sans président depuis octobre dernier. Un blocage qui en entraîne d'autres puisque sans président et sans gouvernement, le pays ne peut pas se sortir de la crise économique gravissime qu'il traverse. Toutefois, la nomination de l'ancien ministre comme envoyé spécial d'Emmanuel Macron pour le Liban démontre que le président français a toujours la volonté d'agir au pays du Cèdre malgré l'absence de résultat de ses précédentes initiatives. Ainsi, Jean-Yves le Drian a évoqué le dossier de la présidentielle avec le chef du Parlement Nabih Berry et le Premier ministre Najib Mikati. Il a reçu aussi les dirigeants des principaux blocs parlementaires, y compris celui du Hezbollah. Cette visite est importante, elle intervient au lendemain des entretiens à Paris entre le président et le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammad ben Salman et le voyage à Téhéran du chef de la diplomatie saoudienne, le prince Fayçal ben Farhane.