Le président français Emmanuel Macron a réitéré son soutien à toute action qu'envisagerait la CEDEAO contre les militaires au Niger pour rétablir dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum. "Nous ne reconnaissons pas les pustchistes, nous soutenons un président qui n'a pas démissionné, auquel nous restons attachés. Et nous soutenons l'action diplomatique..." a affirmé le président français à Paris, confronté à une remise en cause de sa politique en Afrique et un procès en post-colonialisme dans son ancien pré-carré. Emmanuel Macron a par ailleurs égratigné au passage Washington et certaines capitales européennes, dont Berlin et Rome, qui privilégient la diplomatie dans la crise nigérienne, quand la France se dit prête à soutenir une solution militaire si la communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest décidait de franchir ce pas.