En pleine effervescence de la campagne pour les élections générales prévues le 20 décembre, l'est de la République démocratique du Congo (RDC) continue de subir les turbulences du conflit, marqué par les attaques persistantes du M23. Ce groupe rebelle s'est emparé de la ville de Mweso située à une centaine de kilomètres au nord de Goma, province du Nord-Kivu, en plein processus électoral.
## Un coup dur pour le gouvernement congolais
La prise de contrôle de Mweso par le M23 est un coup dur pour le gouvernement congolais qui avait annoncé la neutralisation des rebelles dans cette région. Cette ville est stratégique pour les forces gouvernementales car elle se trouve sur l'axe routier entre Goma et Kisangani, deux villes importantes de la RDC. La chute de Mweso pourrait également entraîner une nouvelle vague de déplacements de population dans cette région déjà fragilisée par des années de conflit.
## Des conséquences sur le processus électoral
La prise de contrôle de Mweso par le M23 a également des conséquences sur le processus électoral en cours en RDC. Les élections générales prévues le 20 décembre sont déjà fortement contestées par l'opposition qui accuse le président Joseph Kabila de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat. La situation sécuritaire dans l'est du pays risque d'aggraver les tensions politiques et d'empêcher la tenue des élections dans certaines zones.
Le gouvernement congolais a réagi à cette prise de contrôle en envoyant des renforts militaires dans la région. Les forces armées congolaises ont lancé une opération pour reprendre Mweso aux rebelles du M23. Cette opération risque cependant d'être difficile car le M23 est bien implanté dans cette région et dispose d'un soutien important de la population locale.
La prise de contrôle de Mweso par le M23 est un événement important dans le contexte du conflit en RDC. Cette situation risque d'avoir des conséquences graves sur la sécurité et le processus électoral en cours dans le pa