Un groupe de dirigeants d'entreprises françaises, mené par Stéphane Boujnah, PDG d'Euronext, a lancé un appel à voter contre les extrêmes lors des élections législatives. Cet appel, soigneusement rédigé pour éviter toute controverse, vise à influencer l'opinion publique sans nuire à la position d'Emmanuel Macron.
Les signataires clés
- Maurice Lévy, président d'honneur de Publicis
- Jean-Marc Borello, fondateur du Groupe SOS
- Stéphane Boujnah, PDG d'Euronext
Contexte et objectifs
- Promouvoir la stabilité politique et économique
- Éviter une victoire des partis extrêmes
- Soutenir implicitement la coalition présidentielle sans l'affirmer ouvertement
Impact potentiel sur les votes
L'influence des patrons sur le vote en France est généralement limitée, contrairement à certains pays comme le Japon ou la Corée du Sud où le rôle du patron dans la société est plus prégnant. Cependant, cet appel pourrait avoir un impact sur :
- Les cadres et employés des grandes entreprises
- Les investisseurs et acteurs économiques
- L'opinion publique générale, via la couverture médiatique
Comparaison internationale
- Portugal : Influence patronale modérée sur la vie politique
- Japon : Fort impact des keiretsu (conglomérats) sur la société et la politique
- Corée du Sud : Rôle important des chaebols (conglomérats familiaux) dans la vie économique et sociale
Analyse
Bien que l'influence directe des patrons sur le vote des Français soit limitée, cet appel pourrait contribuer à :
- Renforcer l'image de modération et de stabilité du camp macroniste
- Rassurer les marchés financiers et les investisseurs étrangers
- Mobiliser une partie de l'électorat centriste et pro-business
En conclusion, si l'impact direct sur les urnes risque d'être limité, cet appel patronal s'inscrit dans une stratégie plus large visant à consolider le positionnement centriste et pro-européen d'Emmanuel Macron face aux extrêmes politiques.