La Cédéao au terme du 61e sommet de l'Organisation a partiellement levé les sanctions contre les deux pays. Il s'agit notamment de celles qui incluaient la fermeture des frontières, le gel des avoirs, et la suspension des échanges commerciaux. La décision des chefs d'Etats des pays ouest-africains est justifiée en ce qui concerne le Mali par les progrès réalisés par Bamako qui a adopté une nouvelle loi électorale, annoncé le retour à l'ordre constitutionnel pour mars 2024, et a accordé à Roch Mark Kaboré l'ancien dirigeant la liberté de mouvement. Le Burkina bénéficie pour sa part d'un sursis d'un mois après avoir nommé un nouveau médiateur en la personne de Boni Yayi l'ancien président du Bénin qui sera chargé d'obtenir une réduction de la période de transition donnée par Conakry.