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Économie / Lybie : L'arrêt de l'exploitation pétrolière met le pays dans un gouffre économique

Économie / Lybie : L'arrêt de l'exploitation pétrolière met le pays dans un gouffre économique

Depuis la fermeture de ses installations pétrolières, le pays souffre au quotidien. La Lybie perd chaque jours des dizaines de millions de dollars. Selon le ministre du pétrole Lybien, la situation devait être favorable dans la mésure ou le prix du baril du pétrole est assez haut sur le marché international depuis le début de l'année.


Après une décennie de conflit marquée par des guerres successives, la Lybie a voulu redorer son blason sur l'échiquier international. Connue pour sa grande exploitation pétrolière, le pays a décidé de fermer ses principales usines pétrolières, à cause des shismes qui opposent les principaux leaders politiques du pays.

Selon le Ministre Lybien du pétrole, Mohammed Aoun, '' la production a chuté d'environ 600.000 barils par jour. Soit la moitié du niveau antérieur '' a t-il martelé dans un entretien avec l'AFP.

Depuis le début du conflit Russo-ukrainien en février dernier, déclenchant même des sanctions en Europe, les prix mondiaux du brut sur le marché international ont connu des chiffres presque inédits. Pour des lybiens la situation actuelle devait être une occasion pour le pays de gagner plus de devises et booster son Économie.

<<Les raisons de la discorde>>

En février dernier, la nomination d'un nouveau Premier Ministre, Fathi Bashagha par le parlement basé à l'Est du pays, est en opposition directe avec le Premier Ministre Abdulhamid Dbeidah, basé de son côté dans la capitale.

D'après les médias locaux, les forces lybiennes de l'Est qui soutiennent Bashagha, ont forcé la fermeture des entreprises pétrolières dans le but de forcer le Premier Ministre basé à Tripoli, à démissionner. De son côté Dbeidah persiste et signe qu'il ne démissionnera pas. Il affirme même qu'il cèdera son fauteuil uniquement à un Premier Ministre élu.

Cette instabilité politique est alimentée par deux principales figures politique à savoir, à l'Est le Général et commandant des forces armées, Khalifa Haftar et dans la capitale Tripoli, le Premier Ministre Abdulhamid Dbeida.

Gabriel Onana