Les Championnats du monde de boxe féminine se sont ouverts hier mercredi 15 mars et vont s'achever le 26 mars à New Delhi en Inde, avec la présence des athlètes russes et biélorusses. Doté de 2,4 millions de dollars, grâce à la multinationale russe Gazprom, l’événement est boycotté par 11 nations. La France participe au tournoi. Plus de 300 athlètes de 65 pays sont à New Delhi, pour ces Mondiaux organisés par l’IBA (International boxing association), suspendue depuis 2019 par le Comité international olympique (CIO), pour des problèmes de gouvernance et financiers. Ces Mondiaux ne sont donc pas qualificatifs pour les JO de Paris 2024.
Le CIO organisera le tournoi de qualification pour Paris, comme cela s’était déroulé pour les Jeux de Tokyo. L’IBA a indiqué la présence d’une équipe d’observateurs du CIO. La boxe olympique a été exclue du programme de Los Angeles 2028 par le CIO. Les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, l'Irlande, l’Ukraine, la Pologne, les Pays-Bas, la République tchèque et la Norvège ne sont pas de la partie pour cause de boycott, en protestation contre la présence des boxeuses russes et biélorusses, autorisées à concourir avec hymne et drapeau. Ces nations devraient aussi boycotter les Mondiaux masculins du 1er au 14 mai prochain en Ouzbékistan.