Mercredi 5 janvier, la rentrée dans les institutions d'enseignement superieur se déroule dans un climat de tensions sociales. Les syndicats des enseignants annoncent une grève qui va durer 21 jours.
Dans la ville de Kinshasa les professeurs d'université exigent des meilleures conditions salariales . Ils accusent le gouvernement de maintenir les professeurs dans des conditions de vie de précarité sans pareil.
Pour expliquer la grève, les professeurs dénoncent avec amertume les conditions de travail et la vie précaire. Les cours sont dispensés dans des conditions difficiles. Pourtant l’Etat a pris des engagements avec eux sans les respecter.
Avec la dévaluation de la monnaie congolaise et les retenues fiscales, les professeurs ont perdu 40 % de leur pouvoir d’achat. Un professeur touche en moyenne 1350 dollars, selon le syndicat, qui revendique aujourd’hui 2 100 dollars. Autres revendications : l’assurance santé-vie mais aussi la facilité de la mobilité et d’acquisition des logements.
Malgré l'engagement du gouvernement de donner suite aux revendications des professeurs; aucune mesure n'a été prise jusqu'à ce jour. Toutefois Les enseignants sont ouverts à toute négociation avec Les gouvernements.
Mais en attendant, que leurs revendications soient prises en charge c’est tout le secteur éducatif supérieur qui est paralysé. Car en plus des professeurs, les chefs de travaux et assistants aussi sont entrés en grève pour dénoncer les mêmes conditions.
Suzanne EFFA