Politique

Emmanuel Macron s'adresse aux Français : Une lettre pour justifier la dissolution et appeler au changement

Emmanuel Macron s'adresse aux Français : Une lettre pour justifier la dissolution et appeler au changement

À une semaine du premier tour des élections législatives anticipées, Emmanuel Macron a adressé une lettre aux Français, relayée par la presse quotidienne régionale. Dans ce courrier, le président justifie la dissolution surprise de l'Assemblée nationale et promet un changement dans sa manière de gouverner.

Une décision "difficile" mais "nécessaire"

Le chef de l'État reconnaît que la dissolution a été une "surprise qui suscite de l'inquiétude, du rejet, parfois même une colère" chez de nombreux Français. Il affirme cependant que cette décision était "le seul choix possible" pour permettre au pays d'avancer et de se réunir, face au "désordre des derniers mois" à l'Assemblée.

Critiques envers l'opposition

Macron critique sévèrement ses opposants politiques. Il accuse l'extrême droite de diviser la nation et d'ignorer le changement climatique, tandis qu'il reproche à la coalition de gauche son manque de clarté sur la laïcité et l'antisémitisme. Le président appelle les électeurs à choisir une "troisième voie", celle du "bloc central d'Ensemble pour la République !".

Promesse de changement

Reconnaissant le "malaise démocratique", Macron promet que "la manière de gouverner doit changer profondément". Il s'engage à apporter des "réponses beaucoup plus fortes et fermes" sur des sujets tels que l'insécurité et l'impunité, et à lutter contre toutes les formes de discrimination.

Un appel à l'unité

Le président tend la main aux "républicains de sensibilités diverses qui auront su, par leur courage, s'opposer aux extrêmes". Il espère ainsi former un gouvernement qui reflètera le vote des Français et rassemblera au-delà des clivages politiques traditionnels.

Engagement jusqu'en 2027

Face aux appels à sa démission, notamment de Marine Le Pen, Macron affirme qu'il continuera à agir en tant que président jusqu'en mai 2027, quel que soit le résultat des élections.

Cette lettre, qui a des allures de "SOS" selon certains observateurs, témoigne de la difficulté du président à faire comprendre et accepter sa décision de dissolution. À une semaine du scrutin, elle apparaît comme une ultime tentative de mobiliser l'électorat en faveur de son camp, alors que les sondages placent la majorité présidentielle en difficulté.