Au Japon, un quatrième ministre, au centre de scandales politico-financiers, est obligé à la démission en trois mois. Un limogeage qui affaibli le gouvernement du premier ministre Fumio Kishida de plus en plus impopulaire dans les sondages d'opinion.

Le Premier ministre Fumio Kishida ne choisit pas ses ministres en fonction de leur compétence et de leur honnêteté, mais en raison de leur appartenance aux factions les plus influentes au sein du parti conservateur, a expliqué un confrère correspondant à Tokyo. Cela pour ne pas se faire d'ennemis. Kenya Akiba, le ministre de la Reconstruction, était chargé de revitaliser les régions meurtries, depuis mars 2011, par le tsunami géant et l'accident nucléaire de Fukushima. Il a reconnu que son épouse et sa mère avaient perçu, durant des années, des fonds de groupes politiques sous la forme de paiements de loyer. Il est également accusé d'avoir rémunéré illégalement des assistants lors d'une campagne électorale.