A l'issue d'une réunion d'urgence organisée il y'a quelques semaines par le conseil de sécurité de l'union Africaine pour statuer sur la situation au Mali. Les résolutions de ces assises ont été rendus publique à travers un communiqué.

Pour l'Union Africaine, la transition au Mali devra durer maximum 16 mois et réitère son soutien aux sanctions prisent par la CEDEAO à l'encontre du Mali.
Pour l'instance Africaine, les propositions faites par le Gouvernement Malien, comme la transition au pouvoir de 5 ans, sont incensés, inappropriés et ne répondent pas aux aspirations de la démocratie.

L' UA préconise un retour à l'hortodoxie institutionnel. Ce retour passe par le respect de la constitution et l'organisation d'une élection libre et transparente à la tête de l'État. C'est dans cette perspective que le Conseil de l'Union Africaine, a donné 16 mois maximum au pouvoir de transition d'organiser les élections présidentielles.
Une position qui inquiète le gouvernement malien, qui se dit un pays libre et démocratique.

Le gouvernement Malien est quant a lui satisfait de ses récents succès au niveau diplomatique et compte sur la coopération militaire avec certains États de l'Europe de l'Est. Il faut noter que la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest ne s'est jamais prononcé de manière officielle sur la durée de la transition.

L'Union Africaine néanmoins, soutien les mésures drastique prisent par les États de la CEDEAO à savoir; le gèle des comptes du Mali, dans la banque centrale Ouest-africaine, la fermeture des frontières, supression des échanges sous- régionales avec les voisins.
L'union Africaine fini par condamner l'arrestation arbitraire d'anciens dirigeants maliens, à l'instar de l'ex Président de transition Bah N'Daw.

Il faut rappeler que suite au coup d'état d'août 2020, qui a vue la chute du Président Ibrahim Boubacar Keita, l'actuel Président de transition le Colonel Assimi Goïta, a pris la tête du Mali.

Gabriel ONANA