Politique

Milei défend Bolsonaro et critique la gauche lors d'une conférence au Brésil

Milei défend Bolsonaro et critique la gauche lors d'une conférence au Brésil

Le président argentin Javier Milei a fait une apparition remarquée dimanche à la Conférence d'action politique conservatrice (CPAC) à Balneário Camboriú, au Brésil. Dans un discours enflammé, il a dénoncé ce qu'il considère comme une "persécution judiciaire" contre l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro.

Une visite controversée

Pour sa première visite au Brésil, Milei a choisi de snober le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, préférant rencontrer Bolsonaro et des gouverneurs conservateurs. Ce geste a été perçu comme un affront diplomatique et une prise de position claire dans la polarisation politique brésilienne.

Critique acerbe du "socialisme appauvrissant"

Milei a profité de cette tribune pour livrer une diatribe contre les gouvernements de gauche de la région :

  • Il a qualifié les régimes du Venezuela, de Cuba et du Nicaragua de "dictatures meurtrières"
  • Il a accusé le gouvernement bolivien d'avoir "organisé un faux coup d'État"
  • Il a affirmé que le socialisme "mène nécessairement à l'esclavage ou à la mort"

Défense de la liberté d'expression

Le président argentin s'est également positionné en défenseur de la liberté d'expression, qu'il estime menacée dans les "grandes puissances du monde". Il a notamment critiqué les efforts du Brésil pour lutter contre la désinformation, les assimilant à une forme de censure.

Promotion de sa politique économique

Milei a profité de cette plateforme pour vanter sa politique de libéralisation de l'économie argentine, récemment approuvée par le Congrès. Il a accusé l'opposition de tenter de "boycotter" son gouvernement.

Conclusion

La prestation de Milei au CPAC brésilien illustre la complexité des relations politiques en Amérique latine. Alors qu'il se pose en défenseur des libertés, sa proximité avec des figures comme Bolsonaro, connues pour leurs tendances autoritaires, soulève des questions sur sa conception de la démocratie. Cette apparition renforce l'image d'un leader populiste de droite déterminé à s'imposer sur la scène internationale, quitte à bousculer les conventions diplomatiques.