Un dernier bilan du naufrage du navire Esther Miracle, au Gabon, donné le 9 mars par le gouvernement fait, pour l’instant, état de trois morts. Les recherches continuent pour retrouver 25 personnes toujours portées disparues. Cent vingt-trois passagers ont néanmoins pu été secourus, dont 50 sont toujours hospitalisés. Pour rappel, c’est le second accident maritime grave enregistré au large de Libreville en moins d’un mois. Mais cette fois, il y a eu mort d’homme. Le gouvernement a donc pris une série de mesures. Le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, a indiqué que, pour des raisons de sécurité, les voyages de nuit de tous les navires transportant des passagers sont suspendus jusqu’au 31 mars. Par ailleurs, un audit de l’ensemble des bateaux dédiés au transport de passagers sera réalisé. Il a également signalé la mise en place d’une cellule d’information, au service de santé des gens de mer, pour les familles et les victimes. Une commission d’enquête administrative, nautique et technique, a été ouverte pour déterminer les causes du naufrage, a précisé jeudi soir le ministre des Transports.
Au Gabon, les autorités annoncent des mesures après le naufrage du navire «Esther Miracle»
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