L’écurie italienne Ferrari a remporté l’édition du centenaire des 24 Heures du Mans hier dimanche 11 juin, pour son retour en catégorie reine après 50 ans d’absence, mettant fin à l’hégémonie de Toyota, ultradominatrice sur le Circuit Bugatti ces cinq dernières années. La Ferrari Numéro 51 des Italiens Alessandro Pier Guidi et Antonio Giovinazzi et du Britannique James Calado s’est imposée à l’issue d’une course haletante sur la mythique épreuve d’endurance auto devant la Toyota Numéro 8, victorieuse l’année passée, pilotée par le Vaudois Sébastien Buemi, le Néo-Zélandais Brendon Hartley et le Japonais Ryo Hirakawa. À moins de deux heures de l’arrivée, les deux prototypes étaient distancés de moins de 30 secondes quand Hirakawa, alors deuxième, a raté son freinage avant de venir percuter une barrière dans le virage d’Arnage. Toutefois, si la Toyota GR010-Hybrid a pu repartir, le pilote japonais a dû repasser dans les stands pour changer de capot, laissant le champ libre à la Scuderia pour venir signer au Mans sa première victoire depuis 1965. Cette année, l’écurie italienne mais également Porsche, Cadillac et Peugeot ont fait leur retour en catégorie reine au Mans, offrant une course palpitante, avec de nombreux changements de leaders au rythme des arrêts aux stands, des dépassements téméraires et des avaries durant la course.
