Cérémonie d’investiture du président Vladimir Poutine, petits boycotts dans une grande fête à Moscou.

Cérémonie d’investiture du président  Vladimir Poutine, petits boycotts dans une grande fête à Moscou.

Hier Moscou a mis son plus bel habit, pour la cérémonie d’intronisation, pardon,  d’investiture du tsar de toutes les Russies. Cette cérémonie a été boudée par certains occidentaux en guerre quasi ouverte contre la Russie, pendant que certains ont choisi la voie de la diplomatie et y sont allés, représenter leur pays.

Une Europe divisée et affaiblie

On sait que la plupart des pays occidentaux, très remontés contre la Russie ne veulent pas lui faire des cadeaux. Ainsi , ce mardi,  lors de l’investiture de celui qui va encore diriger les destinées du vaste empire russe, Vladimir Poutine , seuls quelques pays occidentaux ont accepté de se plier aux usages diplomatiques de toujours…Ceci mettant au grand jour, les courants et les divisions qui scindent l’Europe en deux camps ; entre les hostiles à tout crin contre la Russie et les autres plus modères et raisonnables.

Ainsi si  la plupart des grands pays européens ont choisi de boycotter la fête de Poutine , les ambassadeurs de certains  pays, six exactement,  étaient bien présents et ont assisté à la cérémonie toute protocolaire : Malte, la Hongrie, la Slovaquie, la Grèce, Chypre et la France.

Le point de vue de la France : l’équilibre

La France elle aussi remontée contre Poutine a choisi  de ne pas laisser la chaise vide et était  bien représentée, au kremlin, par de l’ambassadeur français, Pierre Lévy ; justifiant ainsi la position d’ « équilibre et de puissance » que promeut le président français. La position de  la France  se veut pragmatique et juste : « elle n’est pas en guerre avec la Russie ou le peuple russe » et « ne cherche pas un changement de régime à Moscou » . On peut aimer ou pas, mais elle semble portée par la raison et le bon sens.