Le premier ministre canadien, Justin Trudeau a vivement réprimandé la Russie lors de son point de presse de clôture du Sommet des dirigeants du G7, à Hiroshima, au Japon, où l’ordre du jour a été modifié pour souligner l’arrivée du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Cependant le soutien des partenaires de Kiev a été crucial pour sa survie dans le contexte de l’invasion russe. Les pays qui réclament un cessez-le-feu doivent toutefois reconnaître que seule la Russie peut être blâmée dans ce conflit, a dit Trudeau hier dimanche. Pour rappel, le président ukrainien est arrivé à Hiroshima samedi après que les pays du G7 eurent annoncé de nouvelles sanctions contre la Russie et invité les pays alliés du Sud au sommet, dans l’espoir de construire des alliances plus larges face aux menaces géopolitiques de la Russie. Au cours du sommet de trois jours, les États-Unis ont confirmé qu’ils permettront à leurs partenaires occidentaux d’envoyer des avions de chasse américains pour soutenir l’effort de guerre de l’Ukraine. Il faut rappeler aussi que le sommet du G7 a accueilli des dirigeants d’économies émergentes comme l’Inde, le Brésil et l’Indonésie, ainsi que des représentants de pays moins développés.
