Fin de vie : la convention citoyenne a jugé "nécessaire" d'autoriser l'euthanasie et le suicide assisté

Fin de vie : la convention citoyenne a jugé "nécessaire" d'autoriser l'euthanasie et le suicide assisté

Initiée début décembre à l'initiative du président de la République, la convention citoyenne sur la fin de vie s'est finalement prononcée hier dimanche en confirmant sa position majoritaire pour légaliser l'euthanasie ou le suicide assisté. "Pour une majorité de citoyennes et citoyens de la Convention, l'accès à l'aide active à mourir doit être ouvert", a dit son rapport voté hier, tout en faisant état d'importantes nuances. Au terme de trois mois de débats, les 184 citoyens et citoyennes qui composent cette convention n'expriment ainsi pas de position majoritaire sur le cas des mineurs ou celui des personnes incapables d'exprimer leur volonté. Ils étaient appelés à donner un avis sur une éventuelle évolution de la loi Claeys-Léonetti de 2016. Toutefois, ce texte permet aux soignants de mettre sous sédation irréversible des patients proches de la mort, dont le cas est désespéré et les souffrances intolérables. Mais il ne va pas jusqu'à autoriser une "aide active à mourir", c'est-à-dire une assistance au suicide ou un acte d'euthanasie.