Une enquête controversée sur la mort de l'ex-président
L'armée iranienne a fermement rejeté les conclusions d'une enquête attribuant le crash de l'hélicoptère de l'ex-président Raisi à une surcharge. Cette réaction intervient après la publication d'un rapport par l'agence de presse Fars, proche du pouvoir.
Des causes multiples évoquées
Selon Fars, l'enquête aurait identifié deux causes principales de l'accident :
- Les mauvaises conditions météorologiques
- L'incapacité de l'hélicoptère à gagner en altitude due à une surcharge de passagers
L'armée conteste vigoureusement
Dans un communiqué, l'état-major des forces armées iraniennes a qualifié ces informations de "déformées et discréditées". Il a notamment rejeté catégoriquement l'allégation selon laquelle l'hélicoptère transportait plus de personnes que sa capacité autorisée.
Un contexte politique tendu
Cette controverse survient dans un climat politique déjà tendu en Iran. La mort soudaine de l'ex-président Raisi a suscité de nombreuses spéculations et théories du complot. Le démenti catégorique de l'armée ne fait qu'alimenter les doutes sur les circonstances réelles de l'accident.
Des questions persistantes
Malgré les déclarations officielles, plusieurs questions restent sans réponse :
- Pourquoi l'enquête de Fars diffère-t-elle autant de la version de l'armée ?
- Quelles sont les véritables causes de l'accident si la surcharge est exclue ?
- Comment expliquer les contradictions entre les différentes sources officielles ?
L'opacité entourant cette affaire risque de continuer à alimenter les spéculations dans les semaines à venir.