Dans un mois, les Argentins se rendront aux urnes pour élire leur prochain président. Parmi les candidats en lice, l'un d'eux a attiré l'attention de la presse et du public : Javier Milei. Ce professeur d'économie de 51 ans se présente comme un libertarien et est souvent comparé à des personnalités politiques controversées telles que Donald Trump ou Jair Bolsonaro.
Le style peu conventionnel de Milei et ses positions radicales ont suscité de vives réactions, tant chez ses partisans que chez ses adversaires. Pour les uns, il est le candidat qui incarne le changement et la rupture avec les élites politiques traditionnelles. Pour les autres, il est un populiste dangereux dont les idées pourraient mettre en péril l'économie du pays.
Le programme économique de Milei est en effet très libéral. Il prône la réduction des impôts et des dépenses publiques, ainsi que la privatisation de nombreuses entreprises nationales. Il estime que l'État doit se retirer de nombreux secteurs de l'économie pour laisser place à l'initiative privée et favoriser la croissance.
Ces positions ont valu à Milei de nombreuses critiques, notamment de la part des syndicats et des partis de gauche. Ils accusent le candidat libertarien de vouloir détruire le modèle social argentin et de mettre en danger les droits des travailleurs.
Malgré ces critiques, Milei continue de gagner en popularité. Ses meetings attirent des milliers de personnes et il est régulièrement invité sur les plateaux de télévision pour donner son point de vue sur l'actualité économique et politique du pays.
Si Milei parvient à se qualifier pour le second tour de l'élection présidentielle, il pourrait bien créer la surprise. Les derniers sondages le donnent en effet en troisième position, derrière le candidat du parti péroniste et celui du parti radical.
Une chose est sûre : la campagne électorale en Argentine s'annonce passionnante et pleine de rebondissements.
