En République démocratique du Congo, l'armée a indiqué vouloir arrêter et punir "tout militaire" ayant des contacts avec des miliciens des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), évoquant une "tolérance zéro" pour les contrevenants quel que soit leur grade.
Les forces démocratiques pour la libération du Rwanda sont en effet un groupe armé créé par des anciens hauts responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, réfugiés dans l'est de la RDC après leur débâcle la même année. Depuis 2012, ce groupe est sous sanction du conseil de sécurité des Nations-Unies . Les combattants des FDLR sont accusés de nombreux mutilations, meurtres, viols, enrôlements d'enfants et déplacement forcé de population.
Depuis mi-mai 2022, les forces armées de la RDC, (FARDC) sont accusées de collaborer avec les FDLR principalement Hutu, pour endiguer l'avancée des rebelles du M23, dirigés par des Tutsi, dans la province du Nord-Kivu.