Réunis dimanche à Abuja, la capitale nigériane, les pays membres de la CEDEAO ont décidé de créer un comité de dirigeants du Togo, de la Sierra Leone et du Bénin pour inciter le niger à convenir d'une « courte feuille de route de transition » et à œuvrer « en faveur d'un rétablissement rapide des droits constitutionnels ».
Une date limite devrait être fixée pour la transition vers un régime civil et la tenue d' un référendum constitutionnel. Ils ont également promis d'alléger les sanctions si les accords sont mis en œuvre par les autorités militaires en place.
La communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest a a cependant mis en garde les autorités nigériennes contre les conséquences, d’un éventuel refus de l’accord qui leur est proposé. Il s'agit entre autres du maintient des sanctions imposé au pays et à certains dirigeants par l’organisme sous régional et le recours à la force qui avait été annoncé au lendemain de la prise du pouvoir par le général Tchiani.