En Afrique, la quête effrénée de statut social et de réussite professionnelle a engendré une véritable industrie de la fraude académique. Des fonctionnaires aux plus hauts niveaux de responsabilité arborent fièrement des diplômes douteux, remettant en cause l'intégrité même des institutions.
Le scandale qui secoue actuellement la Côte d'Ivoire, où des hauts gradés de la douane ont été épinglés pour port de faux diplômes et médailles, n'est que la partie émergée de l'iceberg.
Un fléau qui gangrène l’Afrique et le Monde
Ce fléau gangrène l'ensemble du continent, du Maghreb aux pays de l'Afrique centrale en passant par le Cameroun et le Congo. Dans une société où le diplôme est perçu comme un sésame ouvrant les portes des carrières les plus enviables, certains n'hésitent pas à recourir à la corruption et à la falsification pour gravir les échelons. Une véritable industrie souterraine s'est développée, alimentée par des réseaux bien organisés et des complices à tous les niveaux.
Conséquence directe de cette gangrène : des incompétents notoires se retrouvent à des postes clés, menaçant l'efficacité et la crédibilité des institutions publiques et privées. Le manque d'intégrité et de méritocratie mine la confiance des citoyens et entrave le développement économique et social.
Face à cette situation alarmante, une réforme en profondeur des systèmes éducatifs et de recrutement s'impose de toute urgence. Il est impératif de rétablir la crédibilité des diplômes et de lutter sans relâche contre la fraude académique, gage d'un avenir meilleur pour les générations futures.