Au Zimbabwe, les élections législatives partielles se sont tenues samedi le 9 décembre dernier sans la présence des députés de la principale formation de l'opposition à savoir la coalition pour le changement.
Pour ce scrutin partiel, seuls les candidats de la ZANU PF au pouvoir étaient en lice et pourtant les opposants disqualifiés par la justice espéraient reconquérir leurs sièges.
Une décision rendue publique tard dans la nuit de vendredi à samedi a permis au candidat de la ZANU PF de remporter l'un des sièges de la capitale Harare sans aucune contestation.
Lors des élections nationales, le parti ZANU PF a remporté 177 des 280 sièges parlementaires mais il lui reste encore au moins 10 sièges pour obtenir la majorité des deux tiers dont il a besoin pour modifier sa constitution.
L'opposition de son côté, a dénoncé une tentative illégale du pouvoir de renforcer sa majorité parlementaire et de modifier éventuellement la constitution afin de permettre à Emmerson Mnangagwa de briguer un nouveau mandat.