Quelle annus horribilis que 2023 ! Année de haine, de sang et de larmes que nous préférions ranger au placard des immondices de l’histoire humaine. Ukraine, Gaza, Taïwan, Congo Démocratique, Haïti, les feux des drames nous encerclent et nous brulent...
Qu’il devient difficile de présider un Collège de vote pour élire les grands hommes. Les temps passés, ont été féconds et nous ont donnés des totems, des modèles , aujourd’hui disparus. Au point que nous sommes obligés de regarder en arrière, en désignant les nouveaux leaders. Bien entendu, nul besoin de convoquer Galilée, Gutenberg ou Voltaire, je m’en tiendrais, à ceux qui nous sont proches, à Nelson Mandela , humaniste visionnaire et à Jimmy Carter, qui a fait la paix entre Israël et l’Egypte en 1977.
Des Héros de la paix et des visionnaires, plus que des guerriers intrépides
Aujourd’hui, nous aurions grand besoin d’un Nelson Mandela et d’un Frederik De Klerk pour porter le fardeau de la paix entre palestiniens et israéliens. Que de sang, que de larmes, que de drames humains. Qui osera arrêter le cours des flots rouges de sang , pour faire enfin vaciller les doutes et semer l’espérance ; pour ces deux peuples martyrs arrimés au même butoir de la violence.
Cette année 2023, plus que celle de l’année passée, aura été celle des espoirs perdus. Le monde recherche un leader ; pour déjà dire « non » à la montée des extrêmes entre Russie et OTAN, avant que l’irréparable ne survienne.
Qui parlera aux dirigeants chinois et américains, afin qu’une autre déflagration ne surgisse et que la mer ne se couvre du sang des innocents taïwanais ?
Voila pourquoi nous avons attendu et attendu avant de dresser cette liste. Nous avons enfin des noms, des femmes et des hommes, qui sortent du marasme et osent féconder l’espoir.
Carla Benvenuti , Omondo Grand prix leadership 2023 , Relations Publiques
