De sources internationales, selon un décret de la présidence du CNSP en date du 23 février dernier mais rendu public dimanche, désormais les dépenses relatives à la défense ne subiront plus de contrôles.
Concrètement, l'achat de matériel militaire quel que soit, les services ou travaux réalisés au profit de l'armée mais aussi de la présidence ne seront plus soumis à la législation sur les marchés et sur la comptabilité publique et ce jusqu'à la fin de la période de transition précise le décret consulté par une source d'information internationale.
Selon Arthur Banga, chercheur spécialiste des questions de défense et d'armement à l'université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan, ce type de législation sur la comptabilité et les marchés publics sert à assainir la dépense publique, parce que selon lui justement, le secret défense mobilisé pour l'acquisition des armes était une occasion de détournements des fonds.