En Éthiopie, plus de 50 civils ont été tués dans des attaques en novembre dernier d'après une annonce faite mercredi par la commission éthiopienne des droits de l'homme (EHRC), deux semaines après la fin sans accord de négociations entre le gouvernement et l'armée de libération Oromo(OLA).
Selon l'EHRC, institution publique statutairement indépendante, les combattants de l'OLA ont tué au moins 17 personnes et incendiés des villages à Benishangul -Gumuz dans le nord-ouest de l'Éthiopie.
L'OLA, classée "organisation terroriste"par Addis Abeba, combat les autorités éthiopiennes depuis sa séparation avec l'historique Front de libération Oromo en 2018 quand ce dernier a renoncé à la lutte armée, à l'arrivée au pouvoir de l'actuel premier ministre Abiy Ahmed.