En République démocratique du Congo, l'organisation Journalistes en Danger (JED) a publié son rapport annuel 2023 et déplore plus de 500 atteintes à la liberté de la presse en cinq ans durant le mandat du président Félix Tshisekedi . C'est à la faveur de la journée mondiale pour la fin de l'impunité des crimes commis contre les journalistes célébrée chaque 2 novembre. Une date choisie en mémoire de Ghislaine Dupont et Claude Verlon journalistes de RFI assassinés au Mali le 2 novembre 2013. Dans son rapport de l'année 2023, journalistes en danger a constaté "qu'aucune action d'envergure n'a été prise ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire ni sur le plan sécuritaire pour rendre plus sûr l'exercice du métier de journaliste en dépit de l'adoption d'une loi sur la presse issus des États généraux de la communication et des médias qui n'a jamais été publié au journal officiel, plus de huit mois après sa promulgation par le chef de l'État ". Depuis le début du mandat du président Félix Tshisekedi, cinq journalistes ont été tués dont trois dans l'est de la République démocratique du Congo, en proie à la violence des groupes rebelles."Alors que s'annoncent des nouvelles échéances politiques cruciales avec la présidentielle dans un climat de tension et de suspicion généralement hostile à la liberté de presse, Journalistes en Danger considère que la sécurité des journalistes est l'une des clés essentielles de la réussite d'un processus électoral fiable et transparent ".