Près d'une centaine de civils ont été tués au Soudan où les tirs et les explosions secouent la capitale sans discontinuer depuis trois jours. Selon le bilan officiel du syndicat des médecins de Khartoum, 97 civils ont été tués. À l'origine de ces combats, la rivalité entre deux généraux Abdel Fattah al-Burhane à la tête du pays et Mohamed Hamdane Daglo à la tête de la milice FSR. Les deux hommes avaient évincé ensemble les civils du pouvoir lors du putsch d'octobre 2021 avant de retourner leurs armes l'un contre l'autre samedi 15 avril. Lors d'une conférence de presse à Abou Dhabi, l'ancien premier ministre Abdallah Hamdok a déploré une "situation catastrophique" qui risque de s'aggraver. La paix reste le seul choix envisageable pour le peuple soudanais afin d'éviter que le pays ne soit plongé dans une guerre civile. C'est pourquoi j'appelle à un cessez-le-feu immédiat et à la conclusion d'un accord qui conduise à une cessation permanente a t-il déclaré".
