C'est le jeudi 4 janvier que le chef paramilitaire soudanais, le général Mohammed Hamdan Daglo a déclaré qu'il s'engageait en faveur d'un cessez-le-feu pour mettre fin à la guerre dévastatrice qui a ravagé son pays, même s'il vrai que les combats se poursuivent et qu'il n'y a pas eu de progrès dans les pourparlers de paix proposés entre M. Daglo et le chef militaire soudanais, le général Abdel-Fattah Al-Burhane.
Le chef des forces de soutien rapide, M.Daglo, à l'issue d'une réunion à Pretoria avec le président sud-africain Cyril Ramaphosa avait déclaré dans un communiqué qu'il avait informé ce dernier "des efforts considérables déployés pour mettre fin à cette guerre". J'ai insisté sur notre engagement inébranlable à cesser les hostilités sans toutefois préciser s'il allait rencontrer M. Burhane ni quand a ajouté M.Daglo.
Le mois dernier, les généraux belligérants avaient pourtant accepté de se rencontrer en présentiel et d'entamer des pourparlers sur un éventuel cessez-le-feu, d'après le bloc régional d'Afrique de l'Est, l'IGAD .