Téhéran a décidé d’accélérer son programme nucléaire, en pleine conflit politique après deux mois de manifestations et une répression de plus en plus difficile, notamment au Kurdistan. Cette mesure arrive en réponse à la récente résolution du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, présentée par les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne qui avaient inculpé l’Iran et exigé une plus grande coopération. C’est un véritable point de non retour, car l’Iran a fait passer son niveau d’enrichissement d’uranium de 20% à 60% dans le site de Fordo. Toutefois, il faut dire que l’Iran faisait déjà de l’enrichissement à 60% dans à Natanz, l’autre site d’enrichissement du pays.