Les plus grandes craintes des institutions européennes quant au résultat des élections italiennes sont économiques, d'où la décision de la commission européenne mardi, qui valide une nouvelle tranche du plan de relance italien. Ce sont 21 milliards d'euros qui vont ainsi pouvoir être versés à l'Italie. Ce versement est à imputer aux réformes mises en place par le gouvernement sortant. Le commissaire européen à l'économie Paolo Gentiloni demande instamment au prochain gouvernement italien de saisir l'opportunité de ce plan de relance européen pour reconstruire une économie plus compétitive. Mais la crainte de la commission est de voir la future coalition rompre avec la politique pro-européenne et reformatrice de Mario Draghi.