Après une séance à huis clos devant les députés, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdolahian a lancé une précise mise en garde aux dirigeants des 27 pays européens. Ces derniers doivent décider ce lundi 23 janvier, s’ils vont mettre en application la résolution adoptée par le Parlement européen qui demande que les Gardiens de la révolution soient sur la liste des groupes terroristes. Le projet présenté par le Parlement iranien forçant le gouvernement à considérer les forces européennes comme des armées terroristes est une action réciproque et, bien sûr, cela aura des conséquences profondes sur la présence des forces armées dans la région, a déclaré Hossein Amir Abdolahien. Il est allé même plus loin. Interrogé sur une possible sortie de l’Iran du Traité de non-prolifération en réaction à une décision européenne, monsieur Abdolahien a affirmé que tous les scénarios sont envisageables. Dans ce cas, tous les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique seront expulsés et l’AIEA n’aura plus aucun contrôle sur le programme nucléaire de Téhéran.
L’Iran prendra des mesures réciproques si l'UE punit les Gardiens de la révolution
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