Alors que les présidents des transitions du Mali et de la Guinée célébraient jeudi à Bamako, le 62e anniversaire de l'indépendance du Mali, dans le même temps les chefs d'État de la CEDEAO décidaient à New-York en marge de l'assemblée de l'ONU des sanctions progressives contre les militaires guinéens. La rencontre avait été précédée par les invectives des militaires guinéens contre le président en exercice de l'organisation. La Cédéao prévoit de dresser très prochainement et de manière graduelle une liste de militaires à sanctionner. Concernant le Mali, pas de sanctions mais l'institution communautaire a condamné l'arrestation des soldats ivoiriens détenus depuis juillet et promis de dépêcher à Bamako les présidents du Ghana, du Togo et du Sénégal pour obtenir leur libération. En revanche, le Mali et la Guinée restent suspendus de la CEDEAO.