Dans une annonce officielle publiée le vendredi 3 novembre, la présidence nigériane a révélé que la France avait promis de restituer au Nigeria la somme de 150 millions de dollars détournés par l'ancien président Sani Abacha dans les années 1990. Cette décision marque une étape significative dans les efforts internationaux visant à récupérer les fonds illégalement acquis par Abacha, qui a dirigé le pays le plus peuplé d'Afrique de 1993 jusqu'à sa mort en 1998.
**Un détournement massif de fonds et une trace retrouvée dans les banques occidentales**
Sani Abacha est soupçonné d'avoir détourné près de 5 milliards de dollars pendant son mandat présidentiel. Une part importante de ces fonds aurait été placée dans des banques occidentales, dont certaines se trouvent en France. La restitution des 150 millions de dollars est donc un pas important vers la récupération de ces sommes illégalement acquises et leur réaffectation pour le bien du peuple nigérian.
**Un geste positif pour la coopération internationale et la lutte contre la corruption**
La décision de la France de restituer ces fonds détournés est saluée comme un geste positif de coopération internationale et un signal fort dans la lutte contre la corruption. Elle témoigne de la volonté des autorités françaises de promouvoir la transparence financière et de soutenir les efforts du Nigeria pour récupérer les actifs volés. Cette restitution contribuera sans aucun doute à renforcer la confiance entre les deux pays et à encourager d'autres nations à suivre cet exemple.
La promesse de la France de restituer au Nigeria 150 millions de dollars détournés par l'ex-président Sani Abacha constitue une avancée significative dans la lutte contre la corruption et la récupération des fonds illégalement acquis. Ce geste témoigne de l'engagement international en faveur de la transparence financière et renforce les liens entre les deux pays. Il reste à espérer que cette restitution marque le début d'une nouvelle ère de coopération dans la lutte contre la corruption à travers le monde.