Plus de 220 000 employés du secteur des nouvelles technologies aux Etats-Unis ont été licenciés depuis 2022. 12 000 licenciements chez Alphabet (Google), 11 000 chez Meta (Facebook, Instagram), 10 000 pour Microsoft, 18 000 pour Amazon, 8 000 chez Salesforce, 4 000 chez Cisco, 3 700 à Twitter, etc.
Un domaine qui doute et paraît vaciller au moment où l’inflation et l'augmentation des taux d’intérêts pèsent lourdement dans la balance économique. L’addition est salée dans le secteur de la tech en Californie (et dans le monde aussi, le suédois Spotify se sépare de 6% de sa masse salariale, 600 personnes). Pour Google, ce sera plus de 6% des effectifs : « Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaires », a annoncé Sundar Pichai, patron d'Alphabet.
« Les piliers de la tech ont embauché à un rythme qui était insoutenable et la dégradation de l'environnement macroéconomique les force désormais à licencier », a expliqué un expert. Des licenciements particulièrement violents pour les employés qui, pour certains, venaient le matin à l’entrée du bâtiment new-yorkais de la firme tester leur badge pour découvrir s’ils étaient encore employés dans l’entreprise.