Le projet vise à renforcer les capacités de 500 jeunes dirigeants d’entreprises (30 à 50% de jeunes femmes), améliorer l’accès aux mécanismes de financements publics et alternatifs, accroître la productivité et les revenus des micro entreprises et des petites et moyennes entreprises (PME) des jeunes.
Le 18 janvier dernier, à Nouakchott la capitale mauritanienne, le secrétaire exécutif du G5 Sahel, l’ambassadeur Éric Yemdaogo Tiaré a présidé, le lancement du Projet d’appui à la résilience des entreprises des jeunes dans les pays membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), financé par le Groupe de la Banque africaine de développement. De bonnes source, on apprendra que le projet vise à renforcer les capacités de 500 jeunes dirigeants d’entreprises (30 à 50% de jeunes femmes), améliorer l’accès aux mécanismes de financements publics et alternatifs, accroître la productivité et les revenus des micro entreprises et des petites et moyennes entreprises (PME) des jeunes. Il vise également à améliorer le cadre institutionnel d’appui aux micro entreprises et aux PME des jeunes, renforcer la résilience de ces entreprises face au changement climatique, consolider les emplois et en créer de nouveaux pour les jeunes.
« Le Projet d’appui à la résilience des entreprises des jeunes apporte une réponse spécifique de la Banque africaine de développement aux jeunes qui ont vu leurs activités fortement impactées par la pandémie de Covid-19. Il vient en complément de deux projets financés par la Banque dans les pays du G5 Sahel : le Projet multinational d’appui en faveur des pays du G5 Sahel, d’un montant de 22 millions de dollars et le Programme d’appui budgétaire pour les pays du G5 Sahel, d’un montant d’environ 286 millions de dollars approuvés en 2020 », a souligné Raymond Besong représentant de la Banque africaine de développement et du vice-président de l’Union des Chambres de Commerce et d’industrie du G5 Sahel.
Concrètement, selon la Banque Africaine de Développement, le projet permettra aux cinq pays du G5 Sahel, de disposer de modules de formation des jeunes entrepreneurs dans des domaines clés pour la réussite de leurs entreprises. Les leçons apprises de cette expérience renforceront la base de connaissances des gouvernements, du secteur privé et de la Banque africaine de développement, en matière d’appui à l’entreprenariat des jeunes.
Par AM