Fin des « droits à polluer » gratuits des industriels, taxation des émissions liées au chauffage et aux voitures, fonds social pour la transition entre autres. Ce là quelques réformes du marché de carbone élaboré par l'Union Européenne a qui a trouvé, ce dimanche 18 décembre, un accord sur cette vaste réforme de son marché carbone, pièce maîtresse du plan climat européen. Après une trentaine d’heures d’âpres pourparlers, les négociateurs du Parlement européen et des pays membres de l’UE ont conclu dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 décembre un accord pour relever les ambitions et étendre le champ d’application du marché carbone, d'après un communiqué du Parlement. Pour couvrir leurs émissions de CO2 (gaz carbonique), les producteurs d’électricité et industries énergivores (sidérurgie, ciment…) dans l’UE doivent aujourd’hui acheter des « permis de polluer » sur le marché européen des quotas d’émissions (ETS), créé en 2005 et qui s’applique à 40 % des émissions du continent. Le total des quotas créés par les États.