Plus de trois ans après le début de la crise économique, en octobre 2019, le Liban ne voit toujours pas le bout du tunnel et la vie quotidienne des Libanais continue de se dégrader. Les prix grimpent, l’inflation est galopante, la chute de la livre libanaise vertigineuse. D'après la Banque mondiale, plus de 80% de la population vit dans la pauvreté. Un classement international publié récemment déclare que la capitale libanaise offre une des pires qualités de vie au monde. Le dernier classement établi par Numbeo place Beyrouth à la 240ᵉ place sur les 242 villes recensées cette année par cette banque de données. Cette hausse des coûts de la vie s’accompagne d’un effondrement dramatique du pouvoir d’achat en raison de la dépréciation de la livre libanaise qui a perdu 95% de sa valeur face au dollar. Le salaire minimum, qui était l’équivalent de 450 dollars, avant la crise vaut aujourd’hui 20 dollars.
La capitale du Liban, Beyrouth, parmi les pires villes en termes de qualité de vie
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