Le mécanisme de financement durant ses trois premières années d’existences apportera son soutien à 55 pays à travers la réhabilitation de 400 stations de recueil des données.
Le 22 juin 2022 est la date à laquelle sera opérationnelle les aides octroyées par l’ONU aux pays défavorisés menacés par les données météorologiques lacunaires.
Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Organisation Météorologiques Mondiale (OMM) qui se sont joint à l’ONU ont lancé hier un dispositif de financement des observations systématiques pour résorber ce phénomène naturel.
Selon Inger Andersen cheffe du (PNUE), ledit mécanisme de financement apportera des bénéfices tangibles en matière de vies sauvées, d’amélioration de la gestion des catastrophes, de moyens de subsistances, de biodiversité, d’accès à l’eau et de croissance économique. Il permettra par ailleurs, d’alimenter les observations météorologiques et d’améliorer au niveau mondial les prévisions, les informations climatiques et les systèmes d’alerte précoces.
Face à cette situation trouble, le premier ministre du Cap vert Ulisses Correia Silva, pense que « mêmes des mesures ambitieuses de réduction des émissions ne nous permettront pas d’échapper aux impacts significatifs de changement climatique pour les décennies à venir » « mais nous ne pouvons pas adapter comme il se doit si nous ne pouvons pas prédire correctement. Et nous ne pouvons prédire si nous n’avons pas suffisamment de données », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire Général de l’OMM, Petteri Taalas, a quant à lui apporter des précisions sur le pourcentage des observations de base et du climat des pays pauvres ou les petits Etats insulaires. A ce jour leur accès à ces dernières s’élève à moins de 10%.
Monique SOL